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 Mais qui est Eric Gerets ?

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joharno
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joharno


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MessageSujet: Mais qui est Eric Gerets ?   Mais qui est Eric Gerets ? Icon_minitimeVen 28 Sep - 22:50

Mais qui est Eric Gerets ? Rad2F7B9
C’est une vraie surprise que Pape Diouf a réservé en nommant Eric Gerets à la tête de l’OM. Méconnu en France, ce Belge au caractère affirmé jouit d’une bonne réputation à l’étranger. Présentation.

Un Lion sur la Canebière

Eric Gerets à l’OM… Au premier abord, on se dit que c’est un illustre inconnu qui débarque sur la Canebière. Pourtant, celui que l’on surnomme en Belgique « le Lion » arrive à l’OM avec une solide expérience footballistique derrière lui. Mais au fait, pourquoi ce surnom ? De par son look (quand il était encore joueur, Gerets se distinguait par de longs cheveux bruns et une barbe abondante !) et son tempérament de leader, le joueur emblématique du Standard de Liège a rapidement été surnommé « le Lion de Rekem » (ndlr : Rekem étant sa ville natale). Il faut dire qu’avant d’être entraîneur, Gerets s’est surtout taillé une grande réputation en tant que joueur.

La fierté du Standard avec Goethals

Défenseur droit, il a passé la majeure partie de sa carrière au Standard (de 1972 à 1983) où il a été adulé par les supporters belges. Capitaine et leader charismatique de l’équipe, Gerets a même été le relais privilégié sur le terrain d’un certain Raymond Goethals : "J'ai travaillé avec lui pendant deux ans au Standard de Liège et nos rapports étaient excellents, sa compagnie et son humour très agréables" se rappelle Gerets. Sous les ordres de « Raymond la Science », Gerets est couronné deux fois champion de Belgique avec le Standard en 1982 et 1983. Une consécration qui sera ternie par une affaire de matchs truqués. Gerets sera même suspendu : "C’était une grosse bêtise" avoue-t-il avec le recul.

Moisson de titres avec le PSV

Après deux saisons ratées au Milan AC puis à Maastricht, Gerets retrouve le sourire et la gloire au PSV Eindhoven. Aux Pays-Bas, il rafle quasiment tous les titres (6 fois champion de Hollande, 1 Ligue des Champions en 1988). "J'ai passé dix années de ma vie à Eindhoven. J'y ai vécu de grands moments. Cela ne s'oublie pas. Avec le Standard de Liège, le PSV est le club de mon coeur" confie Gerets. Sa carrière de joueur s’achève en 1992. Joueur clé de l’équipe nationale belge, Gerets compte 86 sélections et 3 coupes du Monde à son actif (82, 86 et 90).
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Gerets fait des miracles en Belgique et aux Pays Bas

Sa carrière d’entraîneur démarre doucement avec la prise en mains du Royal Football Club de Liège en Belgique pendant deux ans (de 1992 à 1994). Son premier fait d’arme, il le connaîtra avec Lierse qu’il amène à la surprise général au titre de champion de Belgique en 1997 ! Un exploit qu’il récidivera l’année suivante avec le FC Bruges (qui avait fini juste derrière Lierse en 97...) qui s’octroie le titre juste devant… Lierse ! En 1999, Gerets rate un 3e titre de champion consécutif pour deux points, Bruges finissant second derrière Genk. Il jouit alors d’une excellente réputation en Belgique et continue sa soif de titres aux Pays Bas où il retrouve le PSV Eindhoven. Gerets devient une véritable icône là bas puisqu’il réussi avec le PSV à décrocher deux fois le titre de champion en 2000 et 2001. Il découvre ainsi la Ligue des Champions mais le PSV finit deux fois 3e lors de la phase de poules et est éliminé deux fois en quart de finale en coupe UEFA.

L'échec en Allemagne

En 2002, il quitte le club pour découvrir un nouveau championnat qui ne va pas franchement lui réussir : l’Allemagne. Il officie durant deux saisons à Kaiserlautern mais connaît deux exercices difficiles : le club allemand évite à chaque fois de peu la relégation (14e en 2003 puis 15e en 2004). Gerets est alors licencié pour manque de résultats. Il signe en 2004 à Wolfsburg où il étonne grâce à un début de championnat incroyable : le petit club de la Bundesliga est leader après une dizaine de journées. L’euphorie ne durera pas et Wolfsburg connaît une deuxième partie de saison plus compliquée et finit finalement à la 9e place. En conflit ouvert avec le manager du club, Gerets présente à la fin de la saison sa démission.

Pari réussi à Galatasaray

Durant le mercato d’été 2005, il est alors demandé par de nombreux clubs dont l’OL et le Standard de Liège où il est attendu comme le messie. Mais l’entraîneur belge prend tout le monde à contre-pied et refuse le Standard pour signer en Turquie avec Galatasaray. Il veut tenter une dernière expérience à l’étranger avant de revenir en Belgique. Si sur les rives du Bosphore il est plus que bien payé (900 000 euros annuels), Gerets ne choisit pas la facilité en débarquant dans la soufrière turque. Il doit qualifier le club stambouliote pour la Ligue des Champions et reconquérir le titre de champion. Contrat parfaitement rempli puisqu’à la fin de la saison 2005-2006, Galatasaray termine 1er du championnat. Une fierté pour Gerets qui a du composer avec le contexte turc et notamment une grosse crise financière à l’hiver 2005 (il menacera même de quitter le club si les salaires n’étaient toujours pas versés).

Le contexte turc ne lui fait pas peur

Mais le Belge se sent bien en Turquie : "La mentalité du peuple turc me plaît beaucoup. Une fois que vous avez fait vos preuves, vous êtes plus que toléré : on vous accepte, mieux on vous intègre. C'est mon cas. Il y a rarement de demi-mesure en Turquie. Vous remportez un match important ? Vous êtes un héros, on vous hisse sur un piédestal. Vous essuyez une défaite honorable mais peut-être inattendue ? Vous êtes un moins que rien, on vous consume au fer rouge. Mais une fois que vous avez compris le mécanisme de la presse turque, vous pouvez survivre. Je peux dire que je suis assez heureux de vivre ici. Je n'aurais jamais embrassé la carrière d'entraîneur si j'avais eu peur de me laisser dévorer par le stress. Les gens, ici, sont éminemment chaleureux mais ils sont un peu fous. Cela tombe bien : je le suis quelque peu aussi" déclare-t-il à l’époque.

L'OM le contacte en 2006

Pourtant, Gerets est prêt à quitter Galatasaray à l’été 2006 quand… l’OM vient le contacter : "Mon président n'a alors pas voulu que je parte et voilà pourquoi je n'ai pas signé à Marseille. Sans cela, je serais venu" confie-t-il. Albert Emon est donc choisi du côté de l’OM pour remplacer Jean Fernandez… et Gerets poursuit sa route en Turquie. Hélas, sa deuxième saison à Galatasaray s’avère beaucoup plus explosive. Le club connaît un début de saison laborieux et en Ligue des Champions, les Turcs ne font pas le poids finissant derniers de leur poule derrière Liverpool, le PSV et Bordeaux ! D’ailleurs, le dernier match joué en Ligue des Champions par Gerets fut contre Liverpool (victoire 3-2 à Istanbul), club qu’il retrouvera donc pour son premier match avec l’OM mercredi prochain à Anfield…

Fin douloureuse en Turquie

Galatasaray finit finalement la saison à la 3e place derrière Fenerbache et Besiktas et n’accroche donc pas la C1. Un bilan décevant qui sonne le glas de Gerets à la tête du club. Les dirigeants stambouliotes ne reconduisent pas le contrat du Belge (qui comportait une année supplémentaire en option). Gerets quitte Galatasaray avec un goût amer : "Je ne suis pas fâché, ce qui reste c'est la tristesse de ne pas avoir eu la possibilité d'avoir ma revanche avec l'équipe, de fêter la saison prochaine un deuxième titre de champion en trois ans" dira-t-il au moment de son départ. Désormais libre, Gerets aurait pu alors arrêter sa carrière comme il se l’était un jour dit : "Quand mon équipe du Lierse a remporté le titre national, j'avais juré que j'arrêterais ma carrière à 53, 54 ans. J'ai atteint cet âge mais j'ai toujours besoin de stress pour continuer de me sentir bien. Je n'ai pas encore envie de me poser. Disons... que je reverrai ma position à 55 ans" lâche-t-il.

Le défi de l'OM

Cela tombe bien quand l’OM et Pape Diouf viennent lui proposer un contrat jusqu’en 2009 pour remplacer Albert Emon sur le banc olympien. Gerets n’hésite pas une seconde : "J’étais pourtant assez sollicité mais quand l'OM s'est déclaré, je n'ai pas hésité. La réputation de Marseille est énorme et il y a beaucoup de boulot à accomplir. Ça me plaît. Marseille et Gerets, ça devrait bien se passer" a-t-il annoncé d'emblée dans les colonnes de La Provence. Il poursuit : "J'ai soif de victoires, l'atmosphère de Marseille me plaît et j'espère avoir fait le bon choix. Lorsqu'on a travaillé en Turquie, je crois qu'on peut aller dans n'importe quel autre endroit du monde" pense Gerets. Lui le rugueux défenseur va apporter à l’OM son style de jeu et son slogan : « De la rigueur et de l'élan ». Il précise : "Je suis porté sur l'attaque, mais sans suicide. J'aime aller de l'avant et je crois que Marseille aime ça." Second choix de Pape Diouf après Bruno Metsu, Eric Gerets aura pour mission de redresser la situation actuellement catastrophique de l’OM sur le plan sportif. Le Lion arrivera-t-il à dresser l’OM ?
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