Je ne vis pas avec le passé », affirmait l'ancien joueur anderlechtois au quotidien Sud Presse. « Après tout ce que j'ai connu et traversé comme épreuves, je vis et je profite du moment présent. En espérant que cela dure... En Belgique, j'avais une image de blessé permanent. Pourquoi je suis partit en Grèce ? Je voulais partir pour recommencer à zéro. A Ergotelis, le club m'a fait confiance tout en me donnant un contrat à la prestation. J'ai joué pratiquement tous les matches et j'ai donc bien gagné ma vie. »
Les années précédentes, le Cercle a montré qu'il était un club discret. Aujourd'hui, on ne parle plus que d'eux. « C'est bien pour les dirigeants et les joueurs que cette pub soit présente. Cela valorise notre travail. Ici, au Cercle de Bruges, il n'y a pas de stress ni d'obligation. Nous jouons offensivement parce que nous en avons les moyens. Personne ne parle d'objectif précis. On bosse, on joue. Point. »
Malgré que son anniversaire a lieu ce vendredi, l'ukrainien le fêtera après la rencontre de ce dimanche. « Je connais mon corps et je sais le ménager. Pas en sautant un entraînement car j'adore être sur le terrain mais en gérant les efforts. Jadis, j'en voulais toujours plus. A Anderlecht, il fallait montrer tous les jours que vous étiez fort. Cela m'a probablement poussé à forcer mon corps. Anderlecht restera néanmoins un chapitre essentiel dans ma vie. Mon anniversaire ? Je vais attendre dimanche soir pour le fêter... »